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Nantes - Dijon : 0-1. Nantes retombe dans ses travers
Peu inspirés, à l'image d'un penalty manqué par Darbion, les Canaris ont rechuté (0-1) à domicile hier soir face à des Bourguignons qui ont confirmé leur réputation à l'extérieur. Le maintien est loin d'être acquis.
Après une embellie de deux matchs, le FC Nantes de Gentili est revenu un mois en arrière. Au temps où il avançait sans mouvement et sans idée. Ce match entre prétendants au maintien s'est longtemps joué au milieu de terrain. Le jeune Djilobodji, titulaire à Metz lundi et préféré à Ba, se trouvait ainsi confronté à des Bourguignons menés de main de maître par les duettistes Isabey et Carrière. Ce sont les Dijonnais qui se procuraient les premières occasions, par Ribas sur un coup-franc aux 16 mètres (6e), puis Isabey d'une double tentative de la tête (23e) puis du pied droit (25e). Mais à chaque fois, Kamenar sortait le grand jeu sur sa ligne. Les Nantais ne s'étaient montrés dangereux que sur une perte de balle de Grandel qui manquait de profiter à Darcheville (21e)... Jusqu'à ce coup franc de Darbion tutoyant la transversale (39e).
Darbion manque un penalty
Face à une défense à cinq resserrée, ce Nantes-là manquait de mouvement. Et la punition arrivait avant la pause: sur un centre lointain d'Isabey, Kitambala, invisible jusque-là, trompait Kamenar d'une reprise en pleine extension (42e). La révolte ne venait pas au retour des vestiaires, hormis sur une frappe timide de Vainqueur (56e), d'où l'apparition des premiers sifflets avant l'heure de jeu répondant à la succession de centres manqués des Nantais. Et c'est presque par miracle que les Jaunes obtenaient un penalty pour une main de Zarour sur une frappe de Darbion, lequel manquait sa tentative devant Grandel (75e). Un cadeau offert aux Bourguignons. Et un nouveau coup d'arrêt pour des Nantais, 14es, plus concernés que jamais par le maintien.
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