DH. AG Plouvorn Nicolas Séach la doublure de luxe

Gardien réserviste de l'AG Plouvorn depuis plusieurs années, Nicolas Séach est sans aucun doute passé à côté d'une plus grande carrière, mais c'est à Plouvorn qu'il se plaît, et c'est là qu'il finira son parcours de gardien, l'un des plus grands que l'Avant-Garde a connu... avec Stéphane Derrien, l'indiscutable titulaire, bien sûr!

Nicolas Séach est très attaché à son club. «A Plouvorn, l'équipe, ce n'est pas 11 gars, ni même pas 14 ou 16, mais tout un groupe au service d'un même club.» Photo M. P.
Nicolas Séach est très attaché à son club. «A Plouvorn, l'équipe, ce n'est pas 11 gars, ni même pas 14 ou 16, mais tout un groupe au service d'un même club.» Photo M. P.
Celui qui a fait ses premiers pas à Landivisiau, à l'âge de six ans sous les couleurs de l'AS Landi, a choisi le poste de gardien parce qu'il n'aimait pas courir! Il a rejoint l'AG Plouvorn en moins de 15 ans, puis est devenu gardien de la B à 17 ans, jusqu'à ce qu'il soit appelé pour la première fois en équipe A, lors d'un 7e tour de Coupe de France contre les professionnels de Laval, en novembre2000.

Souvenirs

«Dom Louboutin était parti en vacances, et j'ai dû le remplacer au pied levé.» Lancé à 18 ans dans le grand bain, le 6-0 encaissé reste son... meilleur souvenir. «A la fin du match, j'ai couru pour aller demander les gants du gardien lavallois: ça reste aujourd'hui encore mon meilleur souvenir de footballeur.» Et pourtant, il en a eu d'autres depuis, car à chaque fois que l'on a eu besoin de lui, il a toujours été à la hauteur: lorsque Plouvorn a éliminé le Stade Brestois en coupe de France, en 2002, c'est Séach qui détourne le penalty de Pallier. Lorsque Plouvorn élimine le Stade Quimpérois à Penvillers en 2006, c'est encore Séach qui détourne le tir de Le Bihan, et, comme cela ne suffisait pas encore, il arrête le penalty de Priol! Entre ces deux dates, il a perdu sa place de titulaire, au profit de Stéphane Derrien, mais il n'en veut pas à qui que ce soit: «A Plouvorn, l'équipe, ce n'est pas 11 gars, ni même pas 14 ou 16, mais tout un groupe au service d'un même club», avait-il indiqué quelques minutes après la plus cruelle des éliminations de coupe de France, il y a un peu plus de deux ans, à Ménez-Paul contre la Vitréenne, alors qu'il avait fait banquette. Entre-temps aussi, il a toujours été là, pour palier l'absence du titulaire et a connu son pire souvenir lors d'un 0-0 à Plougastel, dans la dernière journée de DSR, où le but de l'accession en DH n'est jamais venu: «C'est Landerneau qui était monté».

Entraîneur des jeunes

Aujourd'hui, à 27 ans, ce célibataire veut encore jouer dix ans, et continuer à entraîner les jeunes du club: «Je m'occupe des 18ans, avec Thomas Derrien, et s'il y a tant de jeunes au club, c'est en grande partie grâce à Guy Troadec, le coach de laB.Celui-là, c'est quelqu'un!» Il n'en dira pas autant de l'attaquant de Lesneven qui lui a brisé la main, lors de la saison dernière: «Fracture ouverte, et il n'est jamais venu s'excuser, ni même prendre des nouvelles», dit-il en montrant ses doigts déformés à jamais. «C'est pour ça que la victoire de dimanche, j'y tenais particulièrement», conclut celui qui est, avec sept buts encaissés seulement en 17 matchs (coupe et championnat confondus), le meilleur gardien de Ligue, ou le gardien de la meilleure défense de Ligue, c'est selon...

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