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Mercredi matin, malgré des conditions atmosphériques éprouvantes, Marc et André, deux pêcheurs professionnels de pouces-pieds (famille des anatifes), se sont rendus sur leur lieu de pêche. Avec un vent violent et une forte houle, ils ont bravé les éléments, risquant à tous moments d'être emportés par une lame. André explique: «Depuis quelque temps, c'est la crise en Espagne, aussi dans ce métier à risque, il est difficile de vendre notre pêche, surtout avec des prix aussi bas et des conditions de travail difficiles». Il y a de moins en moins de pouces-pieds, et si la ressource était protégée jusqu'à présent, c'est qu'elle était méconnue des particuliers.
Concurrence déloyale
Marc précise: «Aujourd'hui, notre profession est confrontée au nombre grandissant de pêcheurs ou de braconniers qui, malgré les contrôles effectués par les gendarmes ou les Affaires maritimes, ne respectent pas la réglementation en terme de quantité». Un calendrier est établi par le Comité local et régional des pêches, avec des dates d'autorisation bien précises. La pêche se pratique uniquement avec un marteau et un burin. Les pouces-pieds sont pêchés en grappes, la quantité étant limitée à 3kg par personnes pour les particuliers.
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