Pleucadeuc (56). Fête des jumeaux : des amis qui font la paire !

Pleucadeuc, dans le Morbihan, est devenue le symbole des jumeaux. Lundi encore, ils étaient plusieurs centaines à participer à cette 17e fête des "Deux et plus", comme Yvon et Goulven, et Bruno et François.

Quatre compères du Léon , hier, à Pleucadeuc. Ambiance. Photo G. S.
Quatre compères du Léon , hier, à Pleucadeuc. Ambiance. Photo G. S.
C'est l'heure de l'apéro. Le soleil est revenu et l'ambiance est à la fête. A la sortie de la messe, on se serait cru comme à un mariage. Il n'y avait pas de grains de riz, mais ça mitraillait dur pour photographier les jumeaux, jumelles et plus, qui sortaient par groupes de l'église, sous les applaudissements. Tous ont pris ensuite la direction d'un champ attenant pour faire la fête jusqu'au petit matin.
Dans cette petite commune du Morbihan, du canton de Questembert, on a inventé la «jumeaux pride». Quand Yvon et Goulven y sont venus pour première fois, ils se sont demandé s'ils n'allaient pas faire un peu office de «bêtes de foire». «Et puis non. Au contraire. Ce sont les autres qui ne sont pas comme nous», soulignent les deux frères, deux Kerlouanais "pure souche" qui vivent sur la côte découpée de Neiz Vran.

Tout pareil!

Yvon et Goulven Loaëc portaient, hier, le même vêtement, les mêmes sandales, le même chapeau, les mêmes lunettes de soleil et leur barbichette blanche était comme dupliquée. Les deux frères ont 56 ans. Yvon travaille à la coop Even de Ploudaniel, «chez Mamie Nova», et Goulven est maître d'éducation au lycée maritime d'Etel. Mais leurs maisons principales ne sont qu'à 1,5km de distance. Parfois, quand ils décident de se rendre l'un chez l'autre, tout à coup ils se retrouvent ensemble à mi-distance. Plus bizarre encore: quand ils décident de se téléphoner, ça sonne occupé. C'est parce qu'ils ont en train de s'appeler en même temps. «Ça nous arrive au moins une fois par mois». Un jour, et il y a très longtemps, le petit Yvon s'était coupé le pied. Pendant que la maman soignait la plaie, Goulven est «tombé dans les pommes». «Je ressentais sa douleur». Les deux frères ne sont tout de même pas comme des calques. «Chacun a sa vie et ses amis». Ils n'ont pas non plus le même sens de la gestion. «Si je veux économiser, je vais faire mes courses avec Goulven, il sait acheter moins cher», dit Yvon.

Venus sans les femmes

Tous deux ont rencontré, hier, à Pleucadeuc, des collègues léonards, venus en double aussi: Bruno et François Colin, 45 ans, de Ploumoguer et Plouzané. Deux habitués de Pleucadeuc également. «Mais c'est la première fois qu'on vient sans nos femmes», précisent-ils pince-sans-rire. Bruno et François ont une belle anecdote à raconter. Ils jouaient dans la même équipe de foot. Un jour, François se fait expulser du match. Il avait reçu un premier carton: l'arbitre n'a jamais voulu croire que c'est Bruno qui avait commis la deuxième faute. «Et pourtant on n'avait pas le même numéro de maillot». Lundi, à Pleucadeuc, la fête des «Deux et plus» n'avait jamais connu autant de succès.

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