Station d'épuration. Une association écrit au maire

Après le Capas (Le Télégramme du 18janvier), c'est au tour de l'association syndicale du Parc de Kersellec de s'exprimer sur le projet de station d'épuration du Pouldu, après la présentation du projet par la municipalité au début du mois. Elle nous a fait parvenir sa longue lettre ouverte au maire. En voici l'essentiel. «Qui a pris en compte le respect des personnes?» «Comment peut-on accepter (et même concevoir) qu'une station d'épuration de cette importance soit installée à quelques mètres des habitations? Le paragraphe ?Peut-il y avoir des contentieux en justice?? est particulièrement cynique. ?Les élus ont pris toutes les précautions possibles. En cas de contestations, il appartiendra au juge de les examiner. Les services de l'État et les avocats qui suivent ce dossier ont tous validé le respect des obligations légales ?. Qui a pris en compte le respect des personnes?», demande l'association. «Ceci confirme que la démarche suivie ne s'est placée que sur le plan réglementaire et juridique, au mépris des femmes, des hommes qui sont invités à passer par la justice pour se faire entendre. Bel exemple de concertation». «Vous vous retranchez derrière la Loi littoral dont nous ne contestons pas le bien fondé quand il s'agit de protéger les côtes et d'éviter la dispersion de l'habitat. Mais peut-on parler d'habitat dans le cas d'une station d'épuration? Il est peu probable que le législateur l'ait entendu ainsi. En fait il semble que votre projet s'appuie sur une jurisprudence qui n'est qu'une interprétation de la loi». «Un excès de zèle?» «En outre», poursuit l'association, «nous constatons que dans le Finistère, les récentes implantations de stations d'épuration ont été réalisées hors agglomération. Y a-t-il deux poids deux mesures? Est-ce par excès de zèle que l'on veut faire subir aux habitants du Pouldu ce que l'on a épargné aux habitants d'autres communes littorales?» Et la lettre ouverte de conclure. «Monsieur le maire, nous vous demandons instamment de renoncer à ce projet préjudiciable aux riverains en général et à ceux du Parc de Kersellec en particulier pour son impact sur leur cadre de vie et les conséquences désastreuses sur la valeur de leur patrimoine. Nous refusons de croire que Kersellec est le seul endroit possible. Nous pensons que tout n'a pas été entrepris pour éviter cette aberration et que le bien-être de tous les Cloharsiens vaut bien une dérogation à la loi littoral».

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