Votre compte n'a pas encore été validé. Afin de bénéficier de l'ensemble des services du Télégramme, pensez à valider votre adresse email depuis l'email que nous vous avons envoyé.
Votre compte n'a pas encore été validé. Afin de bénéficier de l'ensemble des services du Télégramme, pensez à valider votre adresse email depuis l'email que nous vous avons envoyé.
Le personnage est attachant. Dom Duff était hier soir à l'Espace Évêché. Accompagné de ses musiciens, le gars de Plouescat fait exploser les riffs, mélanges de folk et de rock.
Pourquoi chantez-vous uniquement en breton? Ce n'est pas tout à fait vrai. J'ai fait deux ou trois chansons en français. Mais avec mon accent, ça ne le fait pas trop (rire). Ma démarche c'est surtout de me faire plaisir en racontant des histoires avec les mots. Je trouve dans l'accent du breton un côté musical très facile à mettre en oeuvre. Les sonorités, les syllabes me plaisent. Je trouve aussi que l'imaginaire breton est plus surréaliste, plus rock and roll que le français.
Ces mots vous les mettez en musique dans un registre plutôt estampillé folk? Ce soir (hier, ndlr), je joue sur scène avec des musiciens. Une guitare électrique, un violon, une basse et une batterie. C'est plutôt un mélange folk rock. Mes références, ce sont plutôt les années 70 avec Bob Dylan. Je sens un retour des jeunes vers ce genre de musique depuis un ou deux ans. En fait, ils peuvent très vite passer de l'électro à la musique folk. Mes concerts marchent très bien à l'étranger. Alors que les gens ne comprennent pas le breton! Ça m'étonne toujours.
Vous dites que vous poussez des coups de gueule avec vos chansons. Vous pouvez expliquer? Mes coups de gueule je les fais en douceur. À la manière d'un «penn kalet». Dans Chench amzer, je parle de l'ennui d'écouter des conneries à la télé. Mais je chante aussi des chansons d'amour. Je n'ai aucune revendication, à part le beurre demi-sel.
Quels sont vos projets? On m'a demandé de faire une chanson pour la Redadeg 2012. Les enregistrements sont en cours. Avec le chanteur gallois Angy Jones et l'Irlandais Colm O'Snodaigh, nous formons le groupe Brythonics qui signifie Brezhoneg. Il devrait y avoir quelques titres sur le prochain album qui sortira en 2012.
Vous aimez la Bretagne ? Vous allez adorer l'application du Télégramme. Profitez d'une expérience de
lecture personnalisée et d'un accès rapide à l'actualité de votre commune.