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Depuis hier, la pêche à pied est interdite dans la rivière de Pont-l'Abbé. Une mesure de repos biologique demandée, pour la quatrième année, par les pêcheurs professionnels.
Après six mois d'ouverture, le gisement classé de la rivière de Pont-l'Abbé est à nouveau fermé. Une décision prise par le comité régional des pêches, lundi, suite à la demande des pêcheurs professionnels. Depuis hier, elle est étendue à la pêche de loisirs. Jusqu'à nouvel ordre, la pêche des coques et palourdes est interdite sur le banc sud de l'Ile Chevalier, dans les limites définies par les Affaires maritimes, de part et d'autre de la pointe sud de l'île et dans la zone de l'Ile-Tudy et de Combrit. Seul le secteur de l'anse de Pouldon reste ouvert, dans la limite habituelle de 3kg par jour et par personne pour la pêche de loisirs. Les professionnels bénéficiant d'une licence (25 pour la palourde et autant pour les coques) disposent d'un quota journalier de 100kg pour les coques et de 40kg pour les palourdes.
Repos biologique
Une interdiction réclamée par les pêcheurs à pied professionnels, soucieux de préserver le gisement. Depuis quatre ans, ils accordent ce repos hivernal au gisement. La conséquence d'une raréfaction des palourdes de taille commerciale. «L'évaluation de la ressource témoigne d'une forte diminution du stock. Alors, pour une bonne pousse, le gisement a besoin d'une nouvelle période de repos biologique», témoigne Raymond Le Goff, le président de la commission coquillage du comité local des pêches.
Prospection au printemps
Les amateurs de coquillages devront donc trouver un autre endroit pour pêcher les coques et palourdes des réveillons de Noël et du nouvel An. «Ça ne fait pas forcément plaisir sur le coup», reconnaît le pêcheur professionnel. Et pourtant, les contrôles réguliers effectués lors des périodes d'interdiction, de jour comme de nuit, semblent confirmer le respect de l'interdiction. «Personne ne souhaite que la ressource diminue. Alors, il ne faut pas attendre qu'il y en ait moins pour décider d'interdire la pêche», plaide-t-il, soulignant les bons résultats de la saison sur le banc de l'Ile Chevalier. Et de poursuivre: «D'ailleurs tout le monde y trouve son intérêt si l'on en juge par le respect de l'interdiction.» Comme l'an passé, la réouverture du banc interviendra à la suite d'une nouvelle prospection menée par l'Ifremer. Pas avant la fin du mois d'avril, afin de mesurer l'impact de ce nouveau repos biologique sur le gisement.
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