La table-ronde sur la question de la vente directe de poisson s'est déroulée hier, de 16h30 à 17h30 en mairie, en présence de 22 personnes, autour de William Boulic, premier adjoint au maire. Étaient notamment présents, des responsables des Affaires maritimes, de la Direction des services vétérinaires (DSV), les pêcheurs qui pratiquent la vente directe et des poissonniers de la ville.
Si la discussion a démarré un peu vivement, «globalement, j'ai le sentiment que cette rencontre a été constructive», rapportait William Boulic hier soir au téléphone. «Personnellement, je tiens à ce que les uns et les autres puissent continuer à travailler. Plus il y a de monde aux halles, mieux chacun se porte».
Des travaux aux halles?
Reste le problème réglementaire qui, s'il autorise les pêcheurs à vendre leur pêche en direct, leur interdit toute intervention sur le poisson (tranchage, filetage). Un problème lorsqu'il s'agit de vendre du gros poisson, comme c'est le cas en janvier, février et mars avec le lieu. «De la discussion avec la DSV, il est apparu clairement que les installations municipales mises à disposition des pêcheurs aux halles en ville n'autorisent aucunement la découpe, poursuit William Boulic. Mais ces installations peuvent être améliorées. Par la Ville éventuellement, ou par les pêcheurs eux-mêmes. À Tréboul, les installations sont plus récentes et pourraient presque être acceptables. En résumé, nous avons convenu que, dès la semaine prochaine, la DSV inspectera les installations et nous dira ce qui convient et ce qui ne convient pas. De là, nous verrons ce que la Ville peut faire, sachant que si travaux il y a, il y aura augmentation des loyers. Mais les pêcheurs ne semblent pas contre l'idée d'avoir des équipements mobiles à eux. Il y a aussi la question de la formation à la découpe et aux mesures d'hygiène, obligatoires. Là aussi, les marins et leurs épouses pourraient suivre ces formations, qui leur donneront l'habilitation. Nous allons donc suivre tout cela de près, car il n'est pas question que cette querelle finisse mal».