Matelot. Embarquement sur l'alternance

Devenir matelot, c'est possible. Encore faut-il être titulairedu certificat d'initiation nautique (CIN). De jeunes adultes ont choisi d'embarquersur l'alternance.

Réparer des filets, faire des noeuds, trois semaines à terre, trois semaines en mer: la formation est complète!
Réparer des filets, faire des noeuds, trois semaines à terre, trois semaines en mer: la formation est complète!
Au lycée Pierre-Loti, la formation de matelot, on connaît. C'est même la base de l'existence de l'établissement. Tous les ans, de nombreux jeunes prennent cette voie, amoureux de la mer et de ses professions pourtant pas si faciles. Et le secteur est porteur: 100% de réussitepour100% d'embauche. Depuis quatre ans, de jeunes adultes en reconversion professionnelle passent par l'alternance.

Du bâtiment à la pêche

Sur cette session qui va jusqu'en mars, ils sont neuf. Venus des secteurs du bâtiment et de l'hôtellerie-restauration, ils ont été déçus de ces premières expériences, se sont retrouvés sans travail ou ont tout simplement remis le pied dans une formation qui les tentait depuis longtemps. «L'alternance commence par un embarquement de trois semaines», précise Michel Biger, coordinateur au lycée. «Cela permet à ces jeunes d'arriver en cours pour la première fois avec déjà une solide expérience». Et surtout, ils savent qu'ils ont le pied marin, ne craignent pas le froid et les conditions pénibles et vont donc pouvoir continuer. Dans cette formation, le lycée a un partenariat avec Cap Avenir et sa chargée de mission Delphine Lamandé. «Je mets en relation les candidats avec des patrons pêcheurs, je suis un relais administratif et j'interviens aussi s'il y a des problèmes à régler». Hier matin, au lycée, pour évoquer ce parcours, un des marins-pêcheurs était présent.

Un métier polyvalent

Depuis 35 ans dans le métier, Yannick Menguy est le patron du Galatee à Saint-Quay-Portrieux. «C'est la première fois que je prends quelqu'un comme ça et c'est indispensable car nous avons de plus en plus un métier polyvalent. Je suis au chalut mais aussi au casier et je trouve très efficace de former quelqu'un à mon idée. On leur apprend aussi la différence entre le plaisancier et le marin-pêcheur; ce n'est pas toujours une partie de plaisir mais ça se passe vraiment bien. Je suis content». Sur la promotion, 30% des jeunes ont moins de 20 ans; 20% ont de 30 à 35 ans et 45 ans ont de 21 à 25 ans. Un matelot embarqué, c'est un bateau. Delphine Lamandé est confiante. «Nous en avons de Saint-Malo, Saint-Quay et Paimpol et nous voyons des patrons pêcheurs revenir; c'est que ça marche!». Contacts Cap Avenir, à Plérin. Tél.02.96.79.26.39. Les candidats doivent se faire connaître dès fin août.

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