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Accompagnement scolaire. 430 personnes sur la touche
Auxiliaire de vie scolaire (AVS), emplois de vie scolaire (EVS), dans le Morbihan 430 de ces personnels précaires de l'Éducation nationale vont se retrouver au chômage à la prochaine rentrée.
Certes toutes, car ce sont essentiellement des femmes, savaient qu'elles s'engageaient pour un contrat à durée limitée. De six ans en ce qui concerne les AVS, dont le rôle est de faciliter l'intégration scolaire des enfants handicapés. De deux ou trois ans maximum s'agissant des EVS, dont le champ d'action est plus large (intégration des enfants handicapés, tâches administrativesetc.). Un sentiment partagé entre amertume et colère se dégageait de la réunion qui rassemblait une trentaine de ces personnels, ainsi que les délégués CGT, SUD et UNSA de l'éducation, hier à Vannes. «Travailler auprès d'un enfant handicapé, ça ne se fait pas comme cela. La notion de confiance est extrêmement importante. Du jour au lendemain, tous les élèves dont on s'occupait vont avoir de nouvelles personnes face à eux. Où est la reconnaissance de l'enfant handicapé là-dedans?», s'interroge Isabelle.
«Des quantités négligeables»
AVS et EVS déplorent, par ailleurs, que ce temps passé dans les établissements scolaires ne débouche sur aucune reconnaissance de compétence. «On est mis à la porte sans avoir été formé et sans diplôme. Et puis on n'a pas le droit non plus de valider nos acquis d'expérience. On a vraiment l'impression d'être considéré comme des quantités négligeables». Un sentiment partagé par Ronan Vibert, délégué CGT éducation: «On est dans un combat idéologique. L'État veut diminuer à tout prix le nombre de fonctionnaires; or, dans le cas présent, ces métiers mériteraient indéniablement d'être pérennisés et professionnalisés». La réunion d'hier pourrait aboutir sur la création d'un collectif départemental.
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