Sarkozy sur TF1. Les moments forts de "Paroles de Français" [en direct]

Au plus bas dans les sondages, Nicolas Sarkozy répondait ce soir sur TF1 aux questions de onze citoyens triés sur le volet. Parmi eux : Pierre Le Ménahes, délégué CGT à la Société bretonne de fonderie mécanique (SBFM). Voici les moments forts de "Paroles de Français".

Sarkozy sur TF1. Les moments forts de "Paroles de Français" [en direct]


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22 h 25. Fin du débat. "On a vu ce soir pas mal d'incompréhensions et aussi beaucoup de difficultés de la part de certains à faire face aux problèmes du quotidien", résume Jean-Pierre Pernaut avant d'interroger le président sur ses intentions s'agissant d'une éventuelle candidature à la présidentielle de 2012. "Les Français jugeront les résultats. Ma stratégie économique et sociale va porter ses fruits. Et cinq ans, cela suffit pour faire le travail. Je verrai le moment venu s'il y a lieu de faire un "stop ou encore". Je ne songe pas pour l'instant à la question du second mandat", répond Nicolas Sarkozy.

 

22 h 13. Vivre avec une petite retraite de quelques centaines d'euros, c'est parfois très difficile. C'est le cas de Jean-Georges, artisan menuisier en Gironde, qui a dû reprendre une activité d'entrepreneur pour pouvoir travailler jusqu'à la retraite car il avait passé plusieurs années à l'étranger. Victime d'une faillite, son patrimoine a été saisi. En larmes, il demande : "Comment vivre avec 410 euros par mois après une carrière d'artisan ?" "Ce que vous avez vécu ne sera plus possible", répond Nicolas Sarkozy, citant une récente mesure gouvernementale de protection du patrimoine personnel. "Je n'accepterai pas de baisser le niveau des retraites dans le cadre de la prochaine réforme", répète le président qui veut régler la question des retraites "dans le courant de l'été" et s'attaquer également au problème de la dépendance avec la création d'une cinquième branche de la sécurité sociale.

 

22 h 10. "N'y a-t-il pas une contradiction entre vouloir travailler plus longtemps et les difficultés rencontrées à l'embauche ?", interroge une comptable d'une cinquantaine d'années dont le mari est au chômage depuis cinq ans. "Nous avons interdit les préretraites car c'était trop facile. Pour la première fois depuis des années, le taux d'emploi des travailleurs les plus âgés a augmenté", note Nicolas Sarkozy. "Travailler plus et plus longtemps, vous pensez que ça va régler les problèmes du chômage ?" interroge Pierre Le Ménahes. "Oui, répond le président. On doit faire le choix de la réhabilitation du travail plutôt que celui de l'assistanat."

 

22 h. Une jeune femme créatrice d'une entreprise d'organisation de mariages à Nuits-Saint-Georges s'exprime : "J'ai bénéficié du statut d'auto-entrepreneur. C'est très bien. Sauf qu'aujourd'hui, je souffre d'un manque de formation aux responsabilités du chef d'entreprise, d'un manque de soutien au respect des règles générales. "On va améliorer le système, Elodie", répond Nicolas. Et le président d'ajouter : "Vous ne payez désormais des taxes qu'après avoir reçu vos premiers paiements". C'est un plus. Il faut encourager les gens à franchir le pas. Nous sommes en train de changer notre système de formation professionnelle pour l'adapter aux besoins de nos jeunes entrepreneurs."

 

21 h 52. "Les classes moyennes ont été exclues du bénéfice des réformes", estime une mère de famille employée dans la grande distribution. "Comment faire quand on a moins de 3000 euros pour faire vivre une famille ?", demande-t-elle. "Il y a eu un déclassement des classes moyennes, concède le président. Le passage à l'euro a eu des avantages, mais aussi l'inconvénient de favoriser l'augmentation du coût de la vie. La seule façon pour des gens comme vous d'améliorer vos revenus, c'est d'augmenter le quota d'heures supplémentaires", estime Nicolas Sarkozy. "Mais mon employeur ne le souhaite pas !" rétorque aussitôt la mère de famille. "Je ne vois pas pourquoi car c'est pourtant tout bénéfice pour lui", s'étonne le président.

 

21 h 40. Rex, habitant de Villiers-le-Bel estime que le gouvernement a beaucoup investi dans la sécurité. "Ca va plutôt bien de ce côté-là. Mais pour le reste..." déplore-t-il. Où en est le plan banlieue de Fadela Amara ? "Le plan Borloo sur la rénovation a bien marché. Mais cela ne suffit pas", reconnaît le président. "Nous  allons faire en sorte que les 16 - 18 ans se voient proposer chacun une formation. Je ne veux plus qu'il y ait un seul décrocheur. D'autre part, le grand emprunt permettra de multiplier les internats d'excellence", précise Nicolas Sarkozy. "Ne peut-on pas s'occuper plus sérieusement des problèmes qui créent l'insécurité ?", relance Rex. "Oui, admet le président. Mais quand il n'y a pas de sécurité... Nous voulons nous attaquer aux trafiquants par le biais du fisc et multiplier par trois le nombre de caméras de vidéosurveillance." Le débat sur l'identité nationale intéresse aussi Rex, mais ce dernier n'est pas d'accord avec la façon dont le débat a été lancé. "Je pense que l'on doit en permanence en parler entre nous et ne pas craindre l'échange..." répond le président. "Il aurait mieux valu se demander tout simplement : "comment vivre ensemble ?", plutôt que de chercher à définir l'identité nationale", insiste Rex. "Nous voir tous les deux en train de discuter, c'est cela la France", conclut le président.

 

21 h 25. Martine, infirmière dans le Val d'Oise, constate : "Il y a 20 ans, je ne pensais pas avoir à soigner des gens dans les couloirs et à supporter l'agressivité des familles". Et Nicolas Sarkozy de détailler les récentes mesures qui ont été prises dans le domaine de la formation des infirmières et des conditions de leur départ à la retraite. S'agissant des hôpitaux, "les dépenses de santé ont augmenté de 3,3 % cette année tandis que la croissance était négative", relève le président, pour expliquer les difficultés du pays à faire face aux problèmes des soins. "Si on augmente les charges sur les salaires, cela pèsera sur l'activité", ajoute-t-il. "Et tout le monde ne pourra pas garder un hôpital tout près chez de lui. La médecine de garde doit prendre ses parts de responsabilité". Pierre Le Ménahes relance alors le président sur les possibilités d'augmenter les impôts visant certaines catégories de personnes pour faire face aux dépenses de santé. "La France a déjà un fort taux d'imposition, ce n'est pas possible", répond le président.

 

21 h 20. "En tant que contractuels dans les écoles, on devrait nous reconnaître un véritable statut et une reconnaissance de notre travail", lance Samir, enseignant à Gagny, contractuel depuis 6 ans. "Nous pourrions apporter nos compétences à long terme au sein de l'éducation", souligne-t-il. "Je suis tout à fait prêt à envisager de mieux intégrer les contractuels, répond le président de la République. La maladie française, c'est la bête à concours. Je suis favorable à la diversification des voix d'accès. Ce qui compte, ce sont des parcours différents." En France, il faut "moins de fonctionnaires, mais mieux payés", répète Nicolas Sarkozy.

 

21 h 10. C'est le tour de Sophie, productrice de lait dans le Tarnet-Garonne. "L'agriculture va mal, dit-elle. Dans le lait, c'est la catastrophe. La plupart de mes collègues n'ont pas pris de salaires. J'ai dû emprunter pour subvenir aux besoins de ma famille. Il faudrait une harmonisation européenne pour la production laitière". "Elle dit quelque chose de vrai", répond le président de la République. "Le système des quotas laitiers a explosé depuis l'élargissement de l'Europe. Le problème aujourd'hui, c'est que les producteurs ne connaissent pas le prix lorsqu'ils livrent le lait. Les plus-values sont mal réparties. La solution est dans la contractualisation pour peser davantage sur les distributeurs." L'expression "contractualisation" fait bruyamment soupirer Sophie. "Il faut jouer sur une production de qualité, renforcer la compétitivité des entreprises en baissant les charges et assouplir les rapports de force avec les grandes surfaces", égrène le président.

 

21 h. "Beaucoup de chefs d'entreprise se plaignent des difficultés d'accéder au crédit", s'étonne Jimmy, jeune chef d'entreprise du Nord. "Le médiateur du crédit a résolu les deux tiers des 60.000 dossiers qui lui ont été soumis. La situation économique est en train de repartir", répond le président. "Le travail des banquiers n'est pas d'aller jouer de l'argent sur les marchés financiers, mais de prêter aux chefs d'entreprise", ajoute Nicolas Sarkozy. Jimmy revient à la charge avec la taxe carbone. Selon le chef d'entreprise, la concurrence des transporteurs étrangers sur le sol français pose déjà beaucoup de problèmes. "Les transporteurs bénéficieront-ils d'une exonération de taxe comparable dont bénéficieront les pêcheurs ?" "La France doit donner l'exemple avec la taxe carbone", estime le président. "Nous allons nous battre pour qu'une taxe carbone soit imposée à l'entrée aux frontières pour rétablir la concurrence", précise-t-il.

 

20 h 45. Pierre Le Ménahes, délégué CGT de la SBFM prend la parole. Le délégué syndical morbihannais rappelle la situation dans laquelle s'est trouvée son entreprise, sous-traitante de Renault. "Le plan de soutien au secteur automobile a permis de faire repartir cette industrie en 2009. Grâce à la prime à la casse et aux aides", estime Nicolas Sarkozy. "Les aides n'ont pas toujours servi l'emploi", rétorque Pierre Le Ménahes, d'un ton calme et pugnace. "La stratégie de Renault, je ne l'accepte pas", lance le président, en faisant référence à la faible proportion de salariés du groupe travaillant sur le territoire national. "La Clio sera-t-elle produite à Flins ?" interroge le délégué CGT. "Les véhicules électriques chez Renault seront produits en France, tout comme la Clio qui sera fabriquée à Flins", répond le président de la république.

 

20 h 35. Premier thème abordé : le chômage. Nathalie, titulaire d'un bac +5 (marketing-communication) témoigne de sa situation. Elle interroge le président sur l'inadéquation entre les diplômes et la réalité du marché du travail. "La France résiste plutôt mieux que les autres. On a quand même pris 450.000 chômeurs de plus depuis la crise. Mais la situation va se retourner", annonce Nicolas Sarkozy, aussitôt relancé par Nathalie sur les diplômes. "Il faut avant tout retrouver de la croissance, martèle le président. En permettant aux gens de travailler davantage. C'est la richesse qui créé la richesse." "Il faut rapprocher les formations universitaires des besoins des entreprises et baisser les charges des entreprises", ajoute Nicolas Sarkozy.

 

20 h 30. Laurence Ferrari passe le témoin à Jean-Pierre Pernaut. "Les Français choisis ont été sélectionnés par les journalistes de TF1", précise le présentateur.

 

20 h 28. Au sujet des élections régionales : "je ne m'engagerai pas dans la campagne électorale", indique le président.

 

20 h 25. "Nous resterons en Afghanistan, mais envoyer des combattants supplémentaires : non", souligne Nicolas Sarkozy.

 

20 h 20. "Je n'accepterai pas que l'on revienne sur la retraite par répartition", souligne le président, au sujet des retraites. "Avant la fin de l'année, nous aurons pris les décisions dans ce domaine. La seule piste que je ferme, c'est la diminution des pensions cas elles sont très basses."

 

20 h 15. Questionné sur l'arrivée de 124 réfugiés kurdes en Corse, le président répond : "Nous allons regarder de quel pays ils viennent et nous les raccompagnerons chez eux".

 

20 h 12. Interrogé sur la double caquette d'Henri Proglio, Nicolas Sarkozy indique que le nouveau président d'EDF "sera président non exécutif de Véolia pendant quelques mois, le temps d'assurer la transition avec la nouvelle direction".

 

20 h 10. "Les Français choisis par TF1 ont tous figuré dans nos reportages. Ils voulaient interrogé le président", souligne Laurence Ferrari, avant d'engager l'interview du président de la république.

 

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20 h. Lancement du journal de 20 h de TF1. Nicolas Sarkozy répondra tout d'abord aux questions de la présentatrice Laurence Ferrari. Viendra ensuite le tour des onze citoyens "choisis" par TF1. C'est Jean-Pierre Pernaut qui se chargera d'animer les débats. Les thèmes abordés ? "L'emploi, le pouvoir d'achat et les retraites", indique Laurence Ferrari, en tout début de journal. Est-ce à dire que tous les autres sujets seront écartés de la discussion ? Réponse dans quelques minutes.

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