Assemblée nationale. Les députés donnent leur confiance au gouvernement Ayrault

Lors de son grand oral devant l'Assemblée nationale ce mardi après-midi, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a appelé "l'ensemble de notre peuple" à la "mobilisation" générale pour redresser la France, "abîmée moralement" et "affaiblie économiquement" par une dette "écrasante", tout en récusant les termes d'austérité budgétaire. Cette prise de parole a été suivie d'un vote de confiance des députés à 302 voix pour et 225 contre. [Retour sur les principaux faits de ce mardi]

Assemblée nationale. Les députés donnent leur confiance au gouvernement Ayrault

Lire également :
> Finances publiques. Après l'audit de la cour des comptes, le discours d'Ayrault très attendu
> Cour des comptes. 33 milliards d'euros d'efforts nécessaires en 2013
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20 H 15. Jean-Marc Ayrault remercie les députés
Dans une brève allocution, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a remercié les députés pour "la confiance apportée au gouvernement". "Le gouvernement ne peut pas avancer s'il ne dispose pas de la confiance de la majorité: vous l'avez exprimée nettement. Maintenant nous avons notre feuille de route et ensemble, nous allons réussir!", a-t-il ajouté.


19 H 55. L'Assemblée nationale a voté la confiance au gouvernement Ayrault
Sur 544 votants et 527 suffrages exprimés, il y a eu 302 voix pour et 225 contre, a annoncé le président de l'Assemblée Claude Bartolone. Les députés PS, les écologistes d'EELV et les radicaux de gauche ont voté la confiance tandis que ceux du Front de gauche se sont abstenus. Les députés UMP et UDI (Union des démocrates et indépendants) ont voté contre.

19 H 25. Les députés votent
Après les discours des différents président de groupe, les députés sont en train de voter la confiance au Premier ministre à l'Assemblée.

19 H 15. Collard : Hollande n'est "pas marié" mais "veut que tout le monde se marie"
L'un des deux députés du Front national, Gilbert Collard, s'est étonné que François Hollande "ne soit même pas marié" alors qu'il "veut que tout le monde se marie", en réagissant à l'annonce par le Premier ministre du droit au mariage pour les homosexuels l'an prochain. Interrogé dans les couloirs de l'Assemblée sur la déclaration de politique générale de Jean-Marc Ayrault, il a répondu avoir "le sentiment que c'était encore l'idéologie blablateuse socialiste, dans laquelle tout le monde il est gentil il est beau".

19 H 00. Copé : un discours "truffé d'incantations" et sans "courage"
Immédiatement après le discours, Jean-François Copé a déclaré qu'il avait entendu "un discours très long", "truffé d'incantations" avec "des formules extrêmement générales là où nous attendions des annonces concrètes". "Beaucoup de grandes phrases et pas beaucoup de courage politique", a ajouté le député de Seine-et-Marne. "Je suis très déçu", a-t-il encore dit, et "extrêmement préoccupé par ce que je viens d'entendre".

17 H 45. Au tour de Jean-Louis Borloo, président des députés centristes (UDI)

17 H 25. Christian Jacob à son tour devant l'Assemblée
Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale a pris la parole après Bruno Le Roux.

17 H 05. Fabius a lu la déclaration de politique générale au Sénat dans une ambiance houleuse
Le numéro deux du gouvernement, Laurent Fabius a lu mardi la déclaration de politique générale du Premier ministre devant le Sénat dans une ambiance particulièrement houleuse pour une Haute Assemblée habituée aux débats feutrés. "Quelles sont vos solutions ? Ben voyons ! Faut pas exagérer! ça manque de sous !" : le discours lu par le ministre des Affaires étrangères a souvent été ponctué d'interpellations venant des rangs de l'UMP notamment quand il fut question du bilan du quinquennat de Nicolas Sarkozy.
La sénatrice des Bouches-du Rhône Sophie Joissains particulièrement véhémente a failli provoquer un incident de séance. "Madame, nous avons noté que vous étiez présente", lui a lancé Laurent Fabius, qui a dû s'interrompre à plusieurs reprises pour reprendre la sénatrice.

16 H 44. Bruno Le Roux prend la parole
Après le discours du Premier ministre, c'est au tour des présidents de groupe de député. Le premier a prendre la parole est Bruno Le Roux, le président du groupe des députés socialistes et apparentés.

16 H 43. Les images de la fin du discours de Jean-Marc Ayrault


16 H 43. Un "nouveau cadre" pour l'exception culturelle "au 1er semestre 2013"
Dans son programme de campagne, François Hollande avait promis de supprimer la loi Hadopi sur la lutte contre le téléchargement illégal et de remplacer ce dispositif contesté par une grande loi signant l'"acte II de l'exception culturelle". Cet acte II "sera engagé et réalisé. Il conciliera la défense des droits des créateurs et un accès aux oeuvres par internet facilité et sécurisé", a indiqué le Premier ministre mardi devant l'Assemblée nationale. Une mission sur le sujet, confiée à Pierre Lescure, a été lancée par le gouvernement. "Elle débouchera sur un nouveau cadre au 1er semestre 2013", a-t-il annoncé. Par ailleurs, "je proposerai au Parlement une loi d'orientation sur la création et le spectacle vivant en 2013", a aussi indiqué le Premier ministre.

16 H 42. Le Livre blanc de la défense début 2013
Le Premier ministre a annoncé que le nouveau Livre blanc de la défense serait présenté début 2013 devant l'Assemblée nationale, avant le vote d'une Loi de programmation militaire (LPM). Le nouveau Livre blanc doit réviser les priorités stratégiques, pour préparer la nouvelle LPM pour la période 2014-2019.

16 H 38. Détermination à empêcher Aqmi de constituer des bastions terroristes au Mali
"La destruction des mausolées à Tombouctou rappelle que nous sommes confrontés aux forces les plus obscurantistes", a déclaré Jean-Marc Ayrault. "Notre détermination sera totale pour empêcher des groupes comme Aqmi de constituer au Nord Mali des bastions du terrorisme international, qui menacent la paix et la prospérité de l'ensemble de la région, comme notre propre sécurité", a-t-il dit.
> Mali. Après les mausolées, les islamistes ciblent une mosquée de Tombouctou

16 H 35. Mariage et adoption ouverts aux couples homosexuels au 1er semestre
"Au premier semestre 2013, le droit au mariage et à l'adoption sera ouvert à tous les couples, sans discrimination", a réaffirmé le premier ministre, qui l'avait en partie annoncée avant la Gay Pride de samedi dernier. "Notre société évolue, les modes de vie et les mentalités changent. Des aspirations nouvelles s'affirment", a justifié Jean-Marc Ayrault.
> Mariage homosexuel : le dossier de la rédaction

16 H 33. Fin du cumul des mandats pour les parlementaires
"Pour permettre aux parlementaires de se consacrer pleinement à leur mission, il sera mis fin, comme c'est déjà le cas pour les membres du gouvernement, au cumul entre un mandat de parlementaire et l'exercice de fonctions exécutives locales" à partir de 2014, a déclaré Jean-Marc Ayrault.

16 H 30. Une part de proportionnelle pour le scrutin législatif
"Afin de conforter notre démocratie, tout en garantissant la stabilité que permet le scrutin majoritaire, une part de proportionnelle sera introduite dans le mode de scrutin des législatives, pour la prochaine législature", a déclaré Jean-Marc Ayrault.

16 H 25. Une loi sur l'audiovisuel avant la fin de l'année
"Avant la fin de l'année 2012, une loi relative à l'audiovisuel permettra de restaurer les grands principes républicains quant aux modalités de désignation des présidents de l'audiovisuel public", a déclaré le Premier ministre. "Et la protection des sources des journalistes sera renforcée", a-t-il ajouté.

16 H 20. Un "pacte pour la croissance, la compétitivité et l'emploi"
Jean-Marc Ayrault a proposé un "pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi" afin de "mettre un terme" au "décrochage" industriel de la France. En 10 ans, "la part de l'industrie dans la richesse produite en France a été divisée par 2" et "750.000 emplois industriels ont été perdus". "Mon gouvernement entend mettre un terme à ce décrochage !

16 H 10. Ayrault promet d'épargner la classe moyenne
Le "collectif budgétaire" qui sera examiné mercredi en conseil des ministres "reviendra sur l'allègement incompréhensible de l'ISF et des droits sur les grosses successions (et) le bouclier fiscal", a déclaré le chef du gouvernement. Il a également confirmé que ce collectif supprimera "l'exonération des heures supplémentaires dans les entreprises de plus de 20 salariés qui décourage la création de nouveaux emplois, et mettra à contribution les grandes entreprises, notamment bancaires et pétrolières".
"Les classes populaires et les classes moyennes seront épargnées, puisque sera abrogée la hausse de la TVA (la +TVA sociale+, ndlr) programmée pour octobre par le précédent gouvernement, tandis que la TVA sur le livre et le spectacle vivant repassera à 5,5%", a-t-il réaffirmé.

16 H 00. Loi cadre pour une agriculture "diversifiée, durable et performante"
"Nous stimulerons, à travers une loi cadre, le développement d'une agriculture diversifiée, durable et performante", a déclaré Jean-Marc Ayrault, sans en préciser le contenu, ni le calendrier. "Nous offrirons à nouveau à nos agriculteurs un projet d'avenir, dans le cadre d'une politique agricole commune consolidée et rénovée", a assuré le chef du gouvernement. Selon lui, "au niveau européen, les exigences croissantes en faveur de la qualité des produits et de modes de production plus respectueux de l'environnement sont une chance pour nos agriculteurs et nos professionnels de l'agroalimentaire".

15 H 55. Fonction publique : pas de "tournant de la rigueur"
Les créations d'emplois publics annoncées dans certains "secteurs prioritaires" ne constituent pas un "tournant de la rigueur" pour la fonction publique, a déclaré mardi Jean-Marc Ayrault. Il a assuré que "les "effectifs de l'Etat connaîtront une stabilité globale, alors que le précédent gouvernement les détruisait massivement".

15 H 50. Ayrault table sur une croissance de 0,3% en 2012, environ 1,2% en 2013
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé mardi que le gouvernement ramenait ses prévisions de croissance à 0,3% en 2012, contre 0,7% prévu jusqu'à présent. Pour 2013, "la prudence et la sincérité nous conduisent à anticiper une croissance de l'ordre de 1,2%", contre 1,7% attendu, a-t-il enchaîné.

15 H 45. Objectif d'un retour à l'équilibre en 2017
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a confirmé mardi, l'objectif d'un retour à l'équilibre budgétaire en 2017, passant par une réduction du déficit public à 4,5% du PIB cette année. "Oui, la maîtrise des dépenses publiques est indispensable. Mais elle ne sera pas suffisante. De nouvelles recettes fiscales seront mobilisées", a-t-il déclaré.

15 H 41. Reprise de la séance à l'Assemblée

15 H 39. Un député PS victime d'un malaise
La séance à l'Assemblée a été suspendue quelques minutes suite à un malaise de Patrick Vignal, député PS dans l'hémicycle. Le socialiste a pu se relever et quitter les lieux à l'aide d'une canne.

15 H 38. Ayrault veut du "donnant-donnant" avec les partenaires sociaux
"La réduction du chômage et le développement de l'emploi, et donc le développement de nos entreprises, doivent être une préoccupation partagée et je souhaite que la culture de l'accord, celle qui implique des contreparties, du donnant-donnant, s'impose peu à peu dans le dialogue et la démocratie sociale", a déclaré le Premier ministre. Selon lui, "cet état d'esprit nouveau s'est déjà exprimé à travers l'organisation d'une grande conférence sociale, qui s'ouvrira dans quelques jours", les 9 et 10 juillet.

15 H 34. Conférence environnementale "dès la rentrée" sur la transition énergétique
"La conférence environnementale s'ouvrira dès la rentrée pour préparer le grand chantier de la transition énergétique et de la biodiversité", a dit le Premier ministre. Il a classé cette conférence parmi les concertations que le gouvernement souhaite mener sur "les priorités du quinquennat".

15 H 30. ouverture jeudi d'une consultation sur la "refondation de l'école"
"J'ouvrirai une consultation sur la refondation de l'école le 5 juillet", a déclaré le Premier ministre, rappelant que l'éducation était une des priorités du quinquennat Hollande.
"Des Assises de l'enseignement supérieur et de la recherche prépareront une loi de programmation qui sera présentée au Parlement au début de l'année 2013", a aussi dit le chef du gouvernement à la fin de son propos sur la grande conférence sociale des 9 et 10 juillet

15 H 25. Ayrault critique le précédent gouvernement, l'opposition s'emporte
Le Premier ministre critique à demi-mot le gouvernement précédent. "Cette majorité n'a pas été élue pour trouver des excuses, elle a été élue pour trouver des solutions. Cette mise en oeuvre de solutions passe d'abord par l'exigence de vérité", dit-il. Les groupes d'opposition s'agitent dans l'Assemblée, provoquant l'intervention de Claude Bartolone.

15 H 15. Poids de la dette "écrasant" mais Ayrault ne veut "pas de débat sur l'héritage"
"Le poids de la dette est devenu écrasant. L'Etat verse ainsi près de 50 milliards d'euros par an à ses créanciers", a déclaré le Premier ministre. "Mais (...) je ne suis pas venu lancer un débat sur l'héritage", a souligné Jean-Marc Ayrault.
 


15 H 10. Ayrault exhorte le peuple à "une mobilisation", "pas trop tard pour réussir"
Jean-Marc Ayrault a exhorté le "peuple" français à "une mobilisation" face à "une crise sans précédent" qui "menace notre modèle social et républicain", assurant qu'il n'était "pas trop tard pour agir et réussir".

15 H 05. Jean-Marc Ayrault prend la parole

15 H 03. Claude Bartolone ouvre la séance
Le président de l'Assemblée nationale a ouvert la séance et a introduit la minute de silence en mémoire d'Olivier Ferrand, décédé d'un arrêt cardiaque samedi.
 


14 H 55. Un discours qui "vise à rendre l'espoir"
"Sérieux, croissance, justice" vont selon Bruno Le Roux, le président du groupe des députés socialistes et apparenté, caractériser le discours du Premier ministre. "Le discours qui sera tenu tout à l'heure, comme la campagne, vise à rendre l'espoir", a-t-il assuré, reprenant un argument que le Premier ministre devrait développer malgré un contexte économique difficile.

14 H 50. Bruno Le Roux regrette l'abstention des députés Front de gauche
"Je regrette ce qui peut apparaître comme une retenue au soutien accordé au Premier ministre. On n'a pas si souvent l'occasion d'accorder la confiance à un Premier ministre de gauche", a déclaré Bruno Le Roux, le président du groupe des députés socialistes et apparentés. "Cela ne nous empêchera pas de travailler ensemble", a-t-il ajouté rappelant que son groupe avait la majorité absolue.

14 H 40. Vote de confiance : les députés du Front de Gauche vont s'abstenir
André Chassaigne a confirmé que ses collègues députés du Front de gauche allaient s'abstenir lors du vote de confiance, soulignant qu'il ne s'agissait "pas d'un vote de défiance mais d'un vote de construction". "L'austérité n'est pas un passage obligé. Si on développe la récession, cela accentuera les difficultés économiques", a déclaré le président du groupe Gauche démocratique et républicaine (GDR) qui réunit les députés du Front de gauche et cinq députés "progressistes" d'outre-mer.

14 H 30. Vote de confiance : Noël Mamère va s'abstenir
En ce début de législature, le groupe écologiste votera "sans aucune ambiguïté" la confiance, avec les socialistes et radicaux de gauche, à l'exception sans doute de Noël Mamère. Ce dernier veut protester contre de "mauvais signaux" envoyés par Jean-Marc Ayrault aux écologistes. "A l'heure où je vous parle", "je n'ai pas l'intention de voter la confiance au gouvernement, je suis plutôt sur une position d'abstention", a lancé le député-maire de Bègles (Gironde) sur France Info. Il a cité l'éviction de la précédente ministre de l'Ecologie Nicole Bricq "remerciée manu militari" et la mise en oeuvre d'"un nouveau surgénérateur à l'image de Superphénix", Astrid.

 

 


Noël Mamère (EELV) ne votera pas la confiance à... par FranceInfo

14 H 25. Jacob : les "plus modestes" vont "payer la note" des mesures Ayrault 
Le chef de file des députés UMP, Christian Jacob, met au défi Jean-Marc Ayrault de répondre présent au "rendez-vous de la crédibilité", après une campagne électorale où la gauche a "annoncé tout et n'importe quoi" selon lui. Il a affirmé ce mardi que les Français "les plus modestes" allaient être "les premiers à payer la note" des mesures du gouvernement Ayrault.
"J'attends qu'il nous explique comment il finance les 20 milliards d'annonces faites en six semaines comme on craque une allumette", a-t-il lancé en jugeant que l'heure n'était plus aux "écrans de fumée" comme "la baisse de rémunération des ministres".

14 H 15. Le déroulement de la séance
Pendant environ une heure, une fois observée une minute de silence à la mémoire du député PS Olivier Ferrand décédé subitement samedi, le Premier ministre va livrer les grands axes des réformes du quinquennat, avant d'engager la responsabilité de son gouvernement lors d'un vote de pure forme, le PS et ses proches alliés détenant la majorité absolue des 577 sièges. Les présidents des six groupes prendront la parole après le discours du Premier ministre, et ce dernier leur répondra dans la foulée.

Pour son premier grand discours depuis sa nomination le 16 mai, le chef du gouvernement, qui bénéficie de sondages flatteurs, n'entend "pas révéler aux Français un nouveau programme", car sa "feuille de route c'est le projet de François Hollande", a-t-il dit à maintes reprises. Il s'agit pour lui de "préciser le calendrier et la méthode pour que les engagements soient tenus", dit-on à Matignon, où l'on cherche à dissiper le soupçon d'un "plan d'austérité caché".

Comme le veut la tradition, le discours de Jean-Marc Ayrault sera lu simultanément au Sénat par le numéro 2 du gouvernement, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius.

La 14e législature de la Ve République se poursuivra, après ce discours, par une session extraordinaire jusqu'au 31 juillet, avec comme principaux textes la loi de finances rectificative 2012 et le projet de loi contre le harcèlement sexuel.

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